Bons ou mauvais praticiens : comment les distinguer ?
« Un bon praticien, c’est le gars il est là, tu le consultes ! Un mauvais praticien, lui, il est là, mais tu le consultes ! » Si cette incroyable référence au sketch culte des Inconnus sur les chasseurs parlera aux plus anciens, elle est avant tout là pour illustrer l’une des plus grandes questions de ce millénaire (oui, on y va fort) : quelle est la différence entre les bons et les mauvais praticiens et surtout, comment les distinguer ?
Pour éclairer le sujet et ne plus vous faire avoir par des charlatans voilà quelques conseils de votre fidèle collectif Copleni.
Faire sa petite enquête
L’équation est simple : plus les médecines alternatives rencontrent du succès, plus le nombre de personnes souhaitant devenir praticien·ne augmente. Plus ce nombre accroit, plus d’autres personnes, flairant le bon filon, décident alors de proposer des formations qui ne sont pas toujours gages de qualité. C’est à ce moment-là qu’il faut ouvrir l’oeil et sortir sa loupe.
Avant de consulter n’importe quel praticien, faites appel à l’inspecteur Derrick qui sommeil en vous pour mener quelques recherches sur la formation de ce dernier. En effet, la réglementation de ces professions restant encore très floue, il est très important de vérifier si le naturopathe, chiropracteur ou encore hypnothérapeute que vous allez voir n’est pas devenu un « professionnel » après seulement 3h de cours de ligne. Se renseigner sur la qualité de la formation reçue, que vous trouverez sûrement sur le site ou la fiche du praticien, est donc toujours une bonne idée !
La médecine douce comme support de la médecine traditionnelle
On ne le dit jamais assez, les médecines alternatives doivent toujours venir en soutien de la médecine traditionnelle et ne sont pas là pour la remplacer entièrement ! Un bon praticien n’est pas censé vous dire le contraire. En effet, tous les maux ne peuvent pas être traités par les praticiens, quoique vous disent les charlatans. Si votre hypnothérapeute estime qu’il pourra vous guérir du troisième bras qui vous pousse sur le torse, fuyez ! Plus sérieusement, un bon praticien connaîtra les limites de son expertise et n’hésitera pas à vous envoyer consulter un docteur si cela dépasse ses compétences. Eh oui, un bon praticien est avant tout quelqu’un qui pense à votre bien-être, même si cela signifie aller voir quelqu’un d’autre que lui pour cela.
Lisez ATTENTIVEMENT les commentaires
Si d’autres avant vous n’ont pas été prudents, autant se servir de leur expérience pour ne pas reproduire les mêmes erreurs. N’hésitez pas à consulter les notes et commentaires d’un praticien afin de savoir ce qu’en ont pensé les gens. Attention cependant à bien saisir ce que signifie lire ATTENTIVEMENT les commentaires :
. Un praticien peut avoir de très bons avis. Méfiez-vous cependant de la provenance des avis. Si vous apercevez cinquante commentaires élogieux de comptes qui vous paraissent complètement faux, peut-être faut-il se tourner vers un autre praticien.
. Prenez en compte les commentaires qui concernent réellement le professionnalisme et la qualité du praticien. Ne pas être souriant ne signifie pas nécessairement qu’on est un mauvais ostéopathe, en revanche cela peut-être plus significatif si on est sophrologue.
. Ne pas avoir de commentaires ne signifie pas que le praticien est mauvais mais seulement qu’il·elle débute peut-être son activité.
Il est donc primordial d’être prudent avant de consulter n’importe quel thérapeute sans pour autant tomber dans la paranoïa. Les gourous qui vous diront de danser nu·e autour d’une bûche pour rentrer en communion avec les aliens et se recentrer sur son soi intérieur existent, mais ne sont tout de même pas légion.
Vous ne voulez éviter les mauvais praticiens et vous tourner vers des professionnels aguerris ?