Vrai ou Faux : les idées reçues sur les médecines alternatives
Les médecines alternatives sont la source de très nombreuses discussions depuis la nuit des temps. Aujourd’hui encore, si certains louent leurs bienfaits, d’autres les trouvent particulièrement inutiles entrainant ainsi un débat sans fin, contenant son lot d’idées reçues.
Alors, chers lecteurs et lectrices de passage sur cet article, on vous démêle le vrai du faux sur Copleni afin que vous puissiez librement vous faire votre opinion.
Aucune médecine alternative n’est reconnue
Faux. S’il est vrai que la majorité des pratiques ne sont pas reconnues (il en existe plus de 400), le Conseil national de l’ordre des médecins a reconnu quatre MAC (médecines alternatives et complémentaires), à savoir : l’acupuncture, l’homéopathie, la mésothérapie et l’ostéopathie.
Médecines alternatives et médecine conventionnelle sont incompatibles
Faux. Bien au contraire. Les médecines douces ne sont pas là pour remplacer la médecine traditionnelle, mais bien pour venir en soutien à cette dernière. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les pratiques bien-être poussent peu à peu la porte des hôpitaux afin de soulager les patients de certains effets secondaires des traitements. Voilà pourquoi les médecines alternatives sont également appelées : médecines complémentaires.
Il existe un risque à certaines pratiques
Vrai. Le risque zéro n’existe pas. Comme une mauvaise médicamentation ou un mauvais chirurgien peuvent vous faire plus de mal que de bien, il en est de même avec certaines pratiques et, surtout, praticiens. Il existe des témoignages faisant état de très mauvaises manipulations ayant entrainé des problèmes graves. Dernier fait marquant, un homme se présentant comme naturopathe a été mis en cause après avoir conseillé à l’un de ses clients de traiter son cancer uniquement avec des huiles essentielles, des jus de fruits et un jeûne.
D’où l’importance de bien choisir son praticien !
Aucune étude n’a prouvé les bienfaits des médecines alternatives
Vrai. « Tant qu’on n’aura pas prouvé l’efficacité de ces médecines par la science, elles resteront une croyance« , avançait Grégory Ninot, professeur des universités en psychologie à Montpellier lors du premier colloque des médecines alternatives au ministère de la Santé. En effet, l’approche liée aux médecines alternatives reste très individuelle et il est alors difficile d’effectuer les essais cliniques habituels (randomisation, tests animaux…) qui peuvent prouver scientifiquement leurs bienfaits.
La croyance envers les pratiques bien-être relève alors de la liberté individuelle
Vrai. Les médecines alternatives, à l’opposé de la médecine scientifique, se fondent sur des corpus non scientifiques, elles appartiennent ainsi plus au secteur du bien-être que de la médecine. Il appartient donc à chacun de s’offrir sa propre expérience en ce qui concerne les médecines douces et de constater des bienfaits ou non. Ces pratiques bien-être sont ici pour vous soulager et vous faire du bien, si cela est le cas pour vous : aucune raison d’être sceptique !
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